Des échanges de tirs auraient opposé l'armée malienne et le MNLA à Kidal. (Photo: un soldat de l’armée malienne à Kidal).
(Photo : AFP)
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Par RFI
Selon nos informations, l'armée et le MNLA se sont opposés en
ville. Les échanges de tirs ont duré près de quarante-cinq minutes. Il
n'y a aucun bilan pour le moment de ces accrochages. Les groupes du
nord, furieux du comportement des autorités, ont décidé en milieu de
semaine de rompre, pour le moment, les négociations avec Bamako. Des
négociations censées permettre le retour de la paix dans le nord du
pays.
Difficile de savoir ce qui est à l'origine de ce regain de tension
entre l'armée malienne et les éléments des groupes armés, notamment du
MNLA. Certains témoins affirment qu'un jeune combattant du mouvement
touareg, bloqué par des soldats dans son véhicule au niveau de la Banque
malienne de solidarité, banque attaquée il y a deux jours à la grenade,
s'est énervé. Il aurait tiré en l'air, provoquant une réaction des
éléments de la garde nationale.
Dans la foulée, les combattants du MNLA, cantonnés depuis les accords de Ouagadougou, sont sortis en ville. « Il y a eu des échanges de coups de feu au niveau du marché et du camp militaire », affirme un habitant. « Des tirs à la mitrailleuse, très puissants, ça a duré plus de trente minutes, il y a eu beaucoup de tirs vers le ciel », ajoute-t-il.
« Je vois des éléments du MNLA tout prêt du gouvernorat, ils ont repris position dans la ville », indique un commerçant, « les
soldats maliens sont, eux, retournés dans leur base et, désormais, on
voit aussi les forces françaises et la Minusma patrouiller ».
« On est effrayés », raconte un doyen, qui conclut : « La ville est plongée dans le noir, on a tous très peur qu'il y ait de nouveaux combats, qu'il y ait la guerre au coeur de Kidal. »
« On est effrayés », raconte un doyen, qui conclut : « La ville est plongée dans le noir, on a tous très peur qu'il y ait de nouveaux combats, qu'il y ait la guerre au coeur de Kidal. »
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